AIVES ne fatigue pas et garde tout son dynamisme. Tout est dit dans son tract de rentrée. L’opposition contre la porcherie de 4500 animaux-équivalents ne lâche rien, alors que les bâtiments sont en construction.
Le Tribunal Administratif rendra prochainement son jugement sur le permis de construire et l’autorisation d’exploiter. Deux communes, avec AIVES, s’opposent à la porcherie. Et voilà ce qui fâche : pourquoi la Préfète du Nord-Pas-de-Calais s’implique-t-elle dans ce conflit juridique en prenant parti pour l’élevage industriel ? N’est-ce pas ce positionnement de l’Etat qui empêche de trouver des solutions durables pour l’élevage porcin ? L’éleveuse demande 820 000 € de dédommagements pour les retards occasionnés. Ceci est compris comme une stratégie de menace contre les opposants aux porcheries. Or, les porcs européens étaient en surproduction et les éleveurs perdaient de l’argent (sauf quand par hasard la Chine a un problème sanitaire chez elle et qu’elle achète…)
Si seulement l’Etat œuvrait pour une transition vers des systèmes d’élevage plus acceptables ! Tout irait mieux…
En attendant le jour où cela arrive, AIVES demande à tous ceux qui soutiennent le combat pour un élevage plus respectueux d’
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AIVES est aussi conciliant et constructif. L’association est prête à discuter avec l’éleveuse des porcs de solutions alternatives plus respectueuses de l’environnement et du bien-être des porcs. Aussi, elle s’engage pour les circuits courts et pour les aliments bio en cantine. Et son engagement pour la santé l’amène à organiser une soirée sur les perturbateurs endocriniens le 8 février.