Nous voulons interroger les opérateurs sur leurs cahiers des charges !
Nous voulons que les consommateurs soient pleinement informés des modes d’élevage dont proviennent leurs aliments.
Trop souvent c’est l’opacité qui règne. Fréquemment, un joli vocabulaire, selon les codes du marketing à la mode, embellit la réalité. Les cahiers des charges sont dits « rigoureux », mais en regardant certains de plus près, les exigences se situent au niveau de la règlementation, parfois à peine au-dessus, parfois même en-dessous. La priorité est en général l’aspect sanitaire, directement lié à la performance et aux exigences commerciales. Pourtant, il y a d’autres enjeux ; trop d’animaux souffrent, et, tout compte fait, la planète est pillée.
Le consommateur a certes un rôle à jouer dans la nécessaire évolution des modes d’élevage. Mais ce n’est pas son métier de réorienter et de moraliser les activités d’élevage. A chacun ses responsabilités. Et tout d’abord, il faut que le consommateur sache.
La Commission européenne l’a d’ailleurs bien compris. La Communication de la Commission — Orientations de l’UE relatives aux meilleures pratiques applicables aux systèmes de certification volontaires pour les produits agricoles et les denrées alimentaires (2010/C 341/04) dit
au point 5.1. 4 :