Le Collectif Plein Air devrait faire entendre sa voix dans le débat sur l’avenir des filières animales. En effet, nous, membres du Collectif Plein Air, ne pouvons pas accepter que des logiques de statistiques économiques, de croissance, de balance commerciale, de compétitivité sur la base du dumping et la loi du plus fort, conduisent à passer outre le respect de l’environnement, des animaux et de l’équité. Nous voulons du sens. La question : quel avenir pour nos filières animales ? mérite un large débat.
Le nombre d’éleveurs laitiers devrait encore chuter de 30 %, selon les prévisions des filières. Un seul bonhomme devrait pouvoir s’occuper de 250 vaches. Dans les grandes unités de production laitière, le zéro pâturage est la règle.
Voulons-nous de ce modèle de production ? Certainement pas.
L’opposition au projet industriel de 1000 vaches à Drucat en Picardie est au coeur du Collectif PLEIN AIR.
Pourquoi exactement nous n’en voulons pas ?
Souvent, des exploitations plus petites fonctionnent selon le même modèle zootechnique que les grandes. Ne faut-il pas « remettre à plat » le modèle actuel de production laitière ? Quelles sont les bonnes alternatives ? Comment leur permettre de résister au rouleau compresseur de la restructuration et de l’intensification ?
Les associations du Collectif Plein Air entrent dans le débat. En effet, nous devons nous en mêler. Cela nous regarde.
Une chose est certaine : l’agrandissement des exploitations laitières sonne la fin du pâturage. C’est ce que nous voulons à tout prix empêcher.
Un nutritionniste nous parle du lait :
Pourra-t-on encore consommer des produits laitiers ?
Par Christian Rémésy, nutritionniste, directeur de recherche INRA
lire l’article de Christian Rémésy
Franche Comté Nature Environnement
Fin des quotas laitiers : opportunité ou catastrophe ?
Ce débat organisé par FNE Franche-Comté s’est déroulé le jeudi 28 novembre 2013 à Poligny.
La filière laitière en Franche-Comté a des atouts, de par son organisation elle permet de faire vivre des éleveurs en garantissant des revenus décents, de lutter contre la désertification rurale. Mais si la fin des quotas laitiers entraînait un déséquilibre de la filière par l’augmentation d’un cheptel qui par ailleurs est déjà considéré comme incompatible avec la survie des rivières ? Quels seraient alors les risques de dégradation de l’environnement liés à une intensification de la production ? Plus que jamais la profession fait face à des choix déterminants pour son avenir… et celui de la Franche-Comté.
Alors faut-il craindre ou se réjouir de la fin des quotas ? Ce sont ces questions que FNE Franche-Comté a proposé de soulever lors de ce débat.
Consulter le communiqué de presse
Pour réécouter ou consulter la version écrite du débat
Alsace Nature :
Des prix justes pour le respect du vivant
2èmes Rencontres conviviales, le 12 février 2014 à Dachstein :
Est-ce que la grande distribution fait obstacle au respect du vivant ?
Consultez l’essentiel, page 3-4. Compte-rendu détaillé sur demande à Alsace Nature.
3èmes Rencontres conviviales, le 11 avril 2014 à Marmoutier :
Quelle production et quel prix pour le lait : avec ou sans le respect du vivant ?
Picardie :
NON à la ferme-usine des 1000 vaches
L’association Novissen a collecté, sur son site, des documents.
« Des fermes pas des usines » est bien le sens de son combat, main dans la main avec la Confédération paysanne.
Le Collectif Plein Air est solidaire des militants de la Confédération paysanne, le jour du procès le 17 juin 2015 à Amiens, et demande leur relaxe.
André Pochon :
Grosses étables : prix élevé et gros risques !
Dans un élevage de mille vaches, les animaux sont nourris à l’auge dans des bâtiments sophistiqués, tels que ceux prévus dans celui de la Somme. Il est d’ailleurs impossible qu’il en soit autrement, mille vaches ne pouvant circuler de la prairie à la salle de traite. Par conséquence, c’en est fini de la vache au pâturage.
World Animal Protection :
Une vidéo pour demander du « Lait de Plein Air »
World Animal Protection est une grande ONG de protection animale qui intervient dans le monde entier, dans les domaines les plus divers et notamment pour sauver et soigner des animaux lors de grandes catastrophes (inondations, tremblements de terre…).
World Animal Protection présente en juin 2015 une petite vidéo qui dénonce l’industrialisation de l’élevage laitier britannique selon un modèle déjà répandu en Europe : la construction de très grandes étables dans un système de zéro pâturage. L’ONG appelle à aider les vaches pour qu’elles puissent continuer à pâturer sur les prairies. Le public est invité à signer une promesse :
« Le bien-être animal est important pour moi. Je veux que le lait provienne de vaches qui sont libres de pâturer dehors au pré la majeure partie de l’année. S’il vous plait, labellisez mon lait pour que je sache qu’il provient de vaches libres de pâturer. Je promets que, si vous le proposez, je l’achèterai. »